CHWP A.6 Best, "Dehumanizing the Internet: The Control of Display"

Abstract

Technology has tended to reduce the personal in our communications. Handwriting is more personal than the typewriter, the typewriter more personal than a word processor, where we may suspect that our friends have cut and pasted bits from letters to others. The electronic screen can offer a significant counterbalance to this trend in that it offers an opportunity for the recipient to become more actively involved in the process of reading than is possible in on the fixed page. Not only can receivers control content through hypertext links, they can choose the format of display, specifying default fonts, font sizes, colours and so on.

This paper will examine the increasing emphasis by Internet sites on the visual -- the graphic clickable map, animated logos and so on -- and a consequent loss of control by the end user. Many plug-ins are designed to display text, graphics, or video in a way that is rigorously controlled by the designer rather than the user (Acrobat and other data formats that specify font and font size are the ultimate here). Thus the degree to which the medium is interactive is being modified and restricted: we click to download another huge, intensively designed page, sending one signal upstream while vast bandwidth downstream is needed to respond to our tiny input. We are in danger of finding that the Internet is just another TV screen with a different remote control attached.


Résumé

La technologie tend à limiter ce qu'il y a de personnel dans notre communication. Écrire à la main est plus distinctif que taper à la machine à écrire et la machine à écrire est plus distinctive que l'ordinateur, car avec celui-ci nous avons souvent l'impression que nos amis nous envoient des lettres assemblées avec le couper-coller à partir d'autres lettres destinées à d'autres personnes. L'écran électronique offre un contrepoids à cette tendance dans la mesure où il donne au lecteur l'occasion de devenir beaucoup plus actif qu'il ne l'était jamais possible auparavant avec la page fixe. Non seulement les destinataires gèrent-ils le contenu par leurs choix de liens hypertextuels, mais ils choisissent le format de l'affichage en sélectionnant les polices de caractères implicites, leur taille, couleurs, etc.

Dans ce travail nous examinons la tendance actuelle qu'ont les sites de la Toile à mettre l'accent sur le visuel –- les éléments d'une carte graphique sur lesquels on peut cliquer, les logos animés, et ainsi de suite –- et la perte de contrôle que subit en contrepartie le destinataire. Beaucoup de plugiciels sont conçus pour afficher le texte, les images ou les séquences vidéo selon les spécifications strictes du concepteur plutôt que selon celles de l'utilisateur. (Acrobat et d'autres formats de données qui règlent les polices de caractères et leur taille sont les exemples extrêmes.) Ainsi nous assistons actuellement à une modification et à un déclin de l'interactivité: nous cliquons pour télécharger une autre page Toile énorme avec une mise en page surchargée; au petit signal que nous envoyons répond un signal qui demande un large canal de retour. Nous sommes confrontés à la possibilité réelle qu'Internet soit réduit à un simple écran de télévision auquel est attachée une télécommande différente.

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