Figure 1a: Occurrences de l'astérisque
(D.C., t. 2., p. 96-7)
a) p. 96, col. b, ligne 2:
ENLÈVEMENT, s. m. ENLEVER, v.
act. * ENLEVÛRE, s. f.
b) 96b41-44-50-53:
* ENLEVÛRE, petite vessie ou bube, qui
vient sur la peau. Ce mot est corrompu
d'élevûre, et l'on ne dit plus que celui-ci.
* ENLEVÉE, s. f. Enlèvement. C'est
un mot de Pluche. » Il seroit encôre mieux
de défendre les enlevées, et de laisser aux
particuliers le soin de conserver leur blé.
Enlevée n'est point dans les Dictionaires.
On dit Enlèvement.
* ENLIASSER, v. act. est un gasconis-
me. On dit Accoupler. » Enliasser des tor-
chons. Gasc. Corr.
* ENLUMINER, v. act. ENLUMINEUR,
EÛSE, s. m. et fém. ENLUMINÛRE, s. f.
[...]
Rem. Les deux substantifs ne se disent
qu'au propre, le verbe se dit aussi au fig.
dans le st. plais. mais bâs et prov. S'enlu-
miner la trogne, le museau, boire avec
excès et devenir rouge et enflamé pour avoir
trop bu. On dit, moins bassement, que
l'ardeur de la fièvre enlumine le visage d'un
malade. Dans le Dict. de Trév. on dit
même que: » la pudeur enlumine agréa-
blement un visage, mais cela ne pourrait
se dire que dans le st. badin.
c) 97b42:
REM. Énemi régit le datif, mais avec l'ar-
ticle défini. » Les impies sont les énemis de
l'Etat, bien plus encôre que de la Reli-
gion. Voyez plus haut plusieurs aûtres exem-
ples. * M. Sabatier de Castres emploie l'ar-
ticle indéfini (la prép. de sans article.) » Ce
ton énemi de parûre et de prétention, a
vraisemblablement contribué au peu de suc-
cès des productions de M. Tanevot, dans un
siècle où l'on ne goûte que les pointes, le
persiflage, et la fatigante énergie de nos
prétendus penseurs en vers. Je pense que
l'Auteur devait dire, ce ton énemi de la pa-
rûre, de la prétention; comme on dit,
énemi de la joie, de la paix, de la con-
trainte, et non pas énemi de joie, de paix,
de contrainte, etc.