CHWP B.8 | | Wooldridge, "Structures du Corpus et de la Base Estienne-Nicot" |
2. Structures des dictionnaires dans le texte et dans la base
2.1. Macrostructure et microstructure
Pour l'organisation de ses matériaux, Estienne regroupe les mots d'une même famille
dérivationnelle en un macroarticle (microstructure niveau 1), dont chacun des mots-adresses
avec les informations sur le mot forme un microarticle (microstructure niveau 2). Le mot chef de
famille est traité dans le premier microarticle, son adresse constituant la vedette du
macroarticle; les macroarticles sont classés par ordre alphabétique des vedettes
(macrostructure). Ce système est employé de façon régulière
dans le Thesaurus, le DLG et les deux premières éditions du
DFL (les seules parues sous la direction d'Estienne). Les successeurs d'Estienne -- Thierry,
Dupuys, Nicot, les éditeurs du GDFL -- minent petit à petit ce
système tripartite par l'abandon ou le mésusage des distinctions typographiques
(hiérarchie des caractères d'imprimerie et des mises en saillie/retrait), et le
placement mi-microstructurel, mi-alphabétique des additions (surtout chez Thierry et
plusieurs éditions du GDFL).
2.2. Thesaurus 1531
2.2.1. Structure typique du microarticle
Composants: Adresse, Conjugaison/Déclinaison, Catégorie grammaticale, Sens,
Syntagme, Définition, Équivalent, Source d'adresse/sens/syntagme, Exemple
signé. Les informations sur la conjugaison ou déclinaison et la catégorie
grammaticale sont données dans le premier alinéa. La définition est
rédigée soit en latin, soit en français. Un alinéa contient typiquement
plusieurs exemples signés étendus. L'extrait suivant (macroarticles ALNVS et ALO)
peut servir d'illustration.[3]
- A L N V S alni, f.g. arbre croissant es riuaiges des fleuues, duquel on faict les bonnes
nauires, | vt ait Victruuius. aulne.
- A L O alis, alui, alitum, vel altum. Nourrir, alimenter. Plautus, Homo ille non homines
alit, ve-|rum educat. Plaut. Num tu Cyrenensis es? P. Imò Athenis
natus, altúsque, educatúsque Atticis. | Sallust. Et omnem
ætatem Arpini altus. Terent. Nutricem accersitum ijt, quæ illam
aluit paruulam. | Idem, Hic Geta præterea, vt captus est seruulorum, non malus,
neque iners, alit illas: solus om-|nem familiam sustentat. Idem, Quod
plerique omnes faciunt adolescentuli, vt animum ad | aliquod studium adiungant, aut
æquos alere, aut canes ad venandum.
- Alimentum alimenti,n.g.Aliment,viande.
- Altilis, & hoc altile. Chose de nourriture. & in plurali altilia, toute nourriture
soient en maison, | ou metairie, ou en viuiers & estangs.
Altilis dos, apud Plautum, per metaphoram, Vng gros douaire. Prohibet diuitijs maximis,
do-|te altili atque opima.
- Alumnus, alumni, m.g. Enfant, ou personne que aucun nourrit, soit de viandes corporelles,
ou de | science. Plaut. Herus atque alumnus tuus sum. S. Salue alumne mi.
Idem, Hæc alumna tua | profecto est, Cest icy ta nourriture, ta fille
que tu as nourrie. Cic. Mihi verò gloriosum te iu-|uenem consulem
florere laudibus, quasi alumnum disciplinæ meæ. Idem, Italia
autem alumnum | suum seruitutis extremo summóque supplicio fixum videret.
Idem, Ego itaque pacis, vt ita | dicam alumnus, qui quantuscunque sum
(nihil enim mihi arrogo) sine pace ciuili certe non fuis-|sem.
Les adresses de microarticle sont mises en saillie; l'article ALTILIS contient deux alinéas,
tous les autres n'en contiennent qu'un chacun.
S'il est possible d'analyser l'extrait ALNVS-ALO en composants séquentiels, il est
d'autres cas qui y résistent:
- Enchâssement (Équivalent inséré dans la Définition):
"Latusclauus [...] tunica (gallice vng saie) purpura prætexta [...]" (s.v.
CLAVVS);
- Dispersion (Renvoi à un Exemple précédent): "Cernere
falsam [...] in tertio exemplo dixit Cicero pro Prendre a soy [...]" (s.v. CERNO);
- Ellipse (ellipse par etc. d'une partie d'une équivalence): "Non
ædopol clam me est, cum hoc, quod leuius est, tam animo iracundo tulit. Ie scay
bien vrayement, veu que &c." (s.v. CLAM)
2.2.2. Structure de la base
Dans la version TACT de la base textuelle, l'extrait ALNVS-ALO se présente de
la façon suivante:[4]
<p 27r23>¦ <a alnus>arbre croissant es rivaiges des fleuves, duquel
on faict les bonnes navires,
<p 27r24>\ aulne.
<p 27r25>¦ <a alo>Nourrir, alimenter.
<p 27r31>¦ <a alimentum>Aliment, viande.
<p 27r32>¦ <a altilis>Chose de nourriture. \ toute nourriture soient en
maison, | ou metairie, ou en viviers et estangs.
<p 27r34>¦ Ung gros douaire.
<p 27r36>¦ <a alumnus>Enfant, ou personne que aucun nourrit, soit de
viandes corporelles, ou de | science.
<p 27r38>\ C*est icy ta nourriture, ta fille que tu as nourrie.
Pour les occurrences dans l'extrait de nourriture, le mode d'affichage "Index"[5] de TACT donne le résultat suivant:
nourriture (3)
(altilis 27r32) Aliment, viande. ¦ Chose de nourriture. \ toute nourriture
(altilis 27r32) de nourriture. \ toute nourriture soient en maison,
(alumnus 27r38) | science. \ C*est icy ta nourriture, ta fille que tu
2.3. Dictionarium 1552
2.3.1. Structure typique du microarticle
Composants: Adresse, Conjugaison/Déclinaison, Catégorie grammaticale,
Dérivation/Étymologie, Sens, Syntagme signé, Définition,
Équivalent, Source d'adresse/sens. Les informations sur la conjugaison ou
déclinaison et la catégorie grammaticale sont données dans le premier
alinéa. La définition est rédigée soit en latin, soit en français.
Un alinéa ne contient qu'un exemple-syntagme signé réduit; une ligne
typographique peut contenir plusieurs alinéas. Soit le macroarticle ALNVS:[6]
Alnus, huius alni, f.g. Arbor fluuialis, siue palustris. Plin.
Vne aune.
Alta alnus.Senec. Alnus amica fretis.
Stat.
Electrifera alnus. Claudian.
Fluminea.
Sil. Ital.
Longa. Ouid.
Procera.Virgil. Viridis. Virgil.
¶Alnus, pro nauigiolo. Claudian. Petite nasselle, ou Esquif.
Leuis alnus. Virgil. Alnus
apta fluctibus. Lucan.
Alnetum, alnéti pen. prod. Vn aunoy, Vn lieu pourplanté d'aunes.
Alneus, Adiectiuum, Quod ex alno factum est: vt, Pali al-
nei. Vitruuius. Pieux ou pilotis d'aune.
Les adresses de microarticle sont mises en saillie; le microarticle ALNVS contient onze
alinéas-items, les deux autres n'en contiennent qu'un chacun. Les dérogations
à la séquentialité des composants sont peu nombreuses dans le texte
parcellaire du DLG.
2.3.2. Structure de la base
Dans la version TACT de la base textuelle, l'extrait ALNVS se présente de la
façon suivante:[7]
<p 78.1><l 20><a ·alnus>¦ <t L4>Alnus, <t
L3>huius alni, f. g. Arbor fluuialis, siue palustris. Plin. | <t F1>Une aune.
<l 25>¦ <t -0># <t L3>Alnus, pro nauigiolo. Claudian.
<t F1>Petite nasselle, ou Esquif.
<l 27><a ·alnetum>¦ <t L3>Alnetum, alneti pen. prod. <t
F1>Un aunoy, Un lieu pourplanté d' aunes.
<l 28><a ·alneus>¦ <t L3>Alneus, Adiectiuum, Quod ex alno
factum est: vt, Pali al|nei. Vitruuius. <t F1>Pieux ou pilotis d' aune.
On peut demander à TACT de traiter les valeurs d'une variable à la fois
comme jalon de référence et comme mot (méta)textuel; l'identificateur de
mot-adresse "·" (ASCII 249) a pour effet de regrouper les adresses
(mots métatextuels) dans une tranche de la liste de mots (formes), les mots textuels dans
une autre. Par exemple, alnus (mot de texte) se trouvera dans la tranche A-Z,
· alnus dans la section · A-· Z. On peut découvrir ainsi
que passus sert d'adresse à trois microarticles, sous les vedettes PANDO, PASSVS
("un pas") et PATIOR, respectivement.
2.4. Thresor 1606
2.4.1. Structures du microarticle
Composants: Adresse, Variante, Catégorie grammaticale, Accentuation,
Dérivation/Étymologie, Remarque sur l'Orthographe/Prononciation, Sens, Syntagme,
Usage, Définition, Synonyme, Analogue, Dérivé, Équivalent,
Cognate, Exemple forgé, Exemple signé, Source
d'adresse/sens/usage/équivalent, Commentaire encyclopédique, etc. Un microarticle
peut contenir entre un et la totalité des composants énumérés
ci-dessus et dans un ordre à peu près imprévisible, bien que l'Adresse soit
généralement donnée au début suivie de la Catégorie
grammaticale -- quand celle-ci est fournie. De plus, les informations sont souvent
superposées, imbriquées ou enchâssées. Le Thresor est non
seulement la somme des quatre éditions du DFL plus ses propres ajouts et
révisions, il est aussi le cumul des méthodes d'Estienne, de Thierry et de Nicot.
Comme modèle structural entre mille, prenons le cas relativement simple du
microarticle AUMOSNIER. Le texte original est comme suit:[8]
- Aumosnier, m. acut. Est tantost substantif, &
signifie cet officier des | Princes & grands Seigneurs, seculiers ou Ecclesiastiques, lequel
ancien-|nement estoit seulement destiné à distribuer leurs aumosnes, mais depuis
| leur sert-il aussi de chappelain. Sacræ ac piæ stipis erogator. B. | Eleemosynarius.
L'espagnol au mesme substantif dit, Lismonero, | & tantost adiectif, & signifie
celuy qui donne souuent l'aumosne. com-|me, Pierre est bien aumosnier, ou est vn grand
aumosnier, Petrus est | eleemosynæ dandæ studiosus, incumbit eleemosynæ,
en la-|quelle signification adiectiue, L'espagnol dit aussi Limosnero. Elee-|mosynarius.
- D'Euesque deuenir aumosnier, ce que inaduertamment, & par trace de | l'erreur
du peuple, on dit d'Euesque deuenir musnier.
Ce qui pourrait s'analyser de la façon suivante:
Adresse:
Cat. gramm. globale:
Accentuation:
Cat. gr. particulière 1:
Sens:
(& signifie) cet officier des Princes & grands Seigneurs, seculiers
ou Ecclesiastiques, lequel anciennement estoit seulement destiné à distribuer leurs
aumosnes, mais depuis leur sert-il aussi de chappelain
Équiv. latin signé:
Sacræ ac piæ stipis erogator. B.
Équiv. lat. non signé:
Équiv. espagnol:
(L'espagnol au mesme substantif dit) Lismonero
Cat. gr. particulière 2:
Sens:
(& signifie) celuy qui donne souuent l'aumosne
Exemple:
Pierre est bien aumosnier
Variante de l'exemple:
(ou) [Pierre] est vn grand aumosnier
Équiv. lat. de l'ex.:
Petrus est eleemosynæ dandæ studiosus
Variante de l'équiv.:
[Petrus] incumbit eleemosynæ
Équiv. espagnole:
(en laquelle signification adiectiue, L'espagnol dit aussi) Limosnero
Équiv. lat.:
Syntagme:
D'Euesque deuenir aumosnier
Variante marquée:
(ce que inaduertamment, & par trace de l'erreur du peuple, on dit)
d'Euesque deuenir musnier
Très fréquents chez Nicot sont les alinéas étendus dans lesquels
le discours métalinguistique sur le mot est presque noyé dans un discours
encyclopédique référencé. Dans le premier alinéa de l'article
CHAUSSETRAPE, la définition, l'exemple signé, les équivalents et
l'étymologie (du latin) sont imbriqués dans un long commentaire sur la chose.[8]
- Chaussetrape, f. penacut. Est vn petit engin de fer
à quatre poinctes | aiguës, dont (comme descrit Vegece li. 3. ch.
24.) les trois l'appuyent, & | la quatriéme est dressée amont, &
est celle qui picque. Ceux qui fuyent | s'en seruent, en semant plusieurs par où ils
s'euadent, & mesme à heure | nocturne, à ce que ceux qui les
poursuyuent, s'enferrent courants apres | eux, & se blessent les pieds, ou de leurs
cheuaux, ou soient detenus de | crainte de s'enferrer, & par ce moyen puissent les fuyards
prendre la ga-|rite. Ainsi est dit és Annales de Nicole Gilles, que les assassinateurs du
| Duc d'Orleans se retrayants à l'hostel du Duc de Bourgongne, iettoient | derriere eux
en fuyant plusieurs chaussetrapes, ou bien pour empescher | l'abbord de la caualerie des
ennemis, comme feit Darius, au recit de Q. | Curtius liur. 4. & les Romains contre
les chars à faux des Rois Antio-|chus & Mithridates, ou pour empescher les
saillies des assiegez, ce que | faire fut conseillé à Scipion Aemilian tenant vne
ville assiegée, comme est | en Valere liur. 3. Murex ferreus, ainsi l'appellent
Curtius & Valere | esdits lieux, ou Tribulus, qui est le nom que Vegece audit
passage luy | donne, le descriuant, Propugnaculum quatuor spiculis confixum, | quod
quoquomodo abieceris, tribus radiis stat, & erecto | quarto infestum est. Et est pur
Grec tríbolos, auquel Plutarque ad-|iousté bidéros, la
raison duquel mot d'icelle ferrée machine de guerre, est | tirée de la figure de
l'herbe appelée Tribulus, dont est faite mention au | 57. chapitre de
Saint Matthieu, & 6. de l'Epistre aux Hebrieux, & | au 4. liur.
chap. 14. de Dioscoride, & au liur. 3. de Theophraste, ou parce | (comme
dit Dioscoride) que le Tribulus aquatique eleuant le crein, | resconce ses picquons, aussi
les chaussetrapes (comme feit ledit Darius) | se mettent souuent entre deux terres, pour les
celer à l'ennemy, ou parce | que ladite herbe porte la graine à trois picquons,
Budée estant d'opinion | que ladite chaussetrape est aussi tost à trois
poinçons, comme à quatre, | Murex.
2.4.2. Structure de la base
La base du Thresor a essentiellement la même structure que celle du DLG
(v. supra). Le codage linguistique est plus complexe: un mot ou séquence peut
appartenir à langue A et langue B (ad nutum dans "<t
F1>Benefices revocables <t FL1>ad nutum, <t
L3>Sacerdotia precaria."), ou à langue A ou langue B (f.
penac. dans "<t F4>Aumosne, <t F/L3>f.
penac.").
2.5. GDFL 1593-1628
Comme la totalité des additions des six éditions du GDFL ne fait augmenter
le nombre de lignes de texte ou de mots français du DFL 1573 que d'environ 25%,
je me contente ici de décrire les démarches caractéristiques de chaque
édition.
2.5.1. Stoer
Les informations nouvelles sont le plus souvent ajoutées à un alinéa
existant. L'ajout le plus caractéristique est la Prononciation, largement codifiée.[9] Exemples pris dans S 1606 (je mets entre crochets les parties
héritées):[8]
- [Accouder, C'est s'appuyer du coude, ex Ad &
Cubi-|tus, cubiti, S'accouder, Inniti, siue Incumbere | cubito.] pron.
Acouder.
- [Reualoir, Ie te le reuaudray, Rependam, Paria |
tecum faciam, Reddam beneficium.] Ce mot & les | suyvans iusques à Rez
doyuent auoir vn v rond & | consone, Revaloir, Revaner, &c.
2.5.2. Baudoin
Les quelques ajouts de Baudoin concernent surtout la zoologie et la botanique.[8]
- Baueuse, Pholis, espece de poisson de mer ainsi appellé, | parce qu'il
se couure tout de la baue quelle-mesme | iette, pour en icelle se reposer comme dans vn
lict.
- Vne herbe appellee rosee au Soleil, ros solis, rorella, f. | prenant son nom de
ce que tant plus elle est eschauf-|fee du Soleil, tant plus semble elle estre mouillee de |
rosee.
2.5.3. Poille
Les ajouts de Poille sont typiquement courts. Il a une prédilection pour les variantes
attestées chez les poètes (modèle: "X pour Y. Source.").
} Ay' pour aye d'auoir. Bellay.
} Bandroit, pour banderoit. Rons.
2.5.4. Marquis
Les additions de Marquis sont variées en forme (alinéas courts et longs, ajouts
à des alinéas existants ou dans des alinéas nouveaux) et en contenu (entre
autres: vocabulaire technique, régionalismes, variantes graphiques,
épithètes). Exemples (je mets le texte hérité entre crochets):[8]
- * Cartoches en terme d'Architecture, vne grosse | piece chargee de cartoches, quadrats,
cloux, | & force chaines. H. F.
- * Estele, Aruernis buche de bois, Rons. s'en sert.[10]
- [Maluaisie, Vin de maluaisie, Vinum Arui-|sium, Maluaticum, Cretense.]
- * Alij Maluoisie.
- * Pays natal natif naturel propre, fertil, nic | paternel, estranger, lointain, beau,
glacé, gar-|ny d'hommes noirci d'orage chaleureux bon | mauuais de differente
sorte, Rons.
2.5.5. Voultier
La contribution de Voultier se caractérise par la réorganisation en alinéas
complexes d'alinéas simples hérités et par l'addition de nombreux
synonymes ou parasynonymes (modèle: "[X] Voyez Y").[11]
- Coste, f. Signifie ores l'un des os /.../
- ¶ Coste aussi se prent pour montaigne /.../
- ¶ Coste aussi se prent pour le riuage de la mer /.../ quand Coste se prend
pour l'estouppe de la soye fine /.../
devient chez Voultier:
- Coste, Signifie ores l'vn des os /.../ ¶
Coste aussi se prend pour montaigne /.../ ¶ Coste aussi se prend pour le riuage
de la mer /.../ ¶ Quand coste se prend pour l'estouppe de la soye fine /.../
- [Braconnier, m. Venátor /.../] Voyez
Veneur.
2.5.6. De Brosses
De Brosses ajoute un petit nombre d'items, typiquement bilingues.[12]
¶ Cela s'est fait par accident. Casu factum est.
¶ Vn mauuais accident, Infortunium. (s.v. ACCIDENT)
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Notes
[3] NDLR: Les ronds noirs signifient ici début d'alinéa en saillie. La barre verticale ("|") marque la
mise en lignes de l'original.
[4] <p = feuillet (ex. feuillet 27, recto, ligne 23); <a = adresse;
¦ = nouveau paragraphe; \ = saut dans le même paragraphe;
| = frontière de lignes; * = explicitation de frontière de
mot.
[5] NDLR: "Index" s'appelle maintenant "KWIC".
Cf. J. Bradley, CHWP B.1; cf. aussi la notice sur la diffusion de TACT.
[6] NDLR: La mise en lignes est en
principe -- selon le navigateur utilisé et la largeur de l'écran -- conforme à
l'original.
[7] <p = page + colonne; <l = ligne; <t = langue
et typographie (F = français, L = latin, - = hors langue, 1 = italique,
3 = romain moyen, 4 = grand romain, 0 = non alphabétique); · = identificateur
de mot-adresse.
[8] NDLR: Rond noir = mise en saillie; barre verticale = frontière de lignes de
l'original.
[9] La copule Prononcez s'écrit P. (1 fois), Pr. (117),
Pro. (23), Pron. (293), Pronon. (25). Il y a alternance romain-italique ou
italique-romain à l'intérieur du couple Copule-Prononciation.
[10] Marquis enregistre environ 170 arvernismes (Chambon & Wooldridge, 1990).
[11] NDLR: Rond noir = mise en saillie dans l'original.
[12] On revient à la méthode employée par Estienne dans le
Dictionaire françois-latin.